mercredi 17 juin 2009

NPUT-270509



Je regarde le soir tomber sur la ville silencieuse.
À la télé, un vieux film américain des années 80.
Le printemps renaît, la nature, les fleurs. 
Les couleurs. 
Tout ressort à nouveau, comme un réveil après un long sommeil. 
Un home court au loin sur le trottoir.
Les lumières des buildings se mettent à briller, progressivement. Les unes après les autres.
La vitre sale brouille l'image de la ville derrière elle.
Je regarde le soir tomber sur la ville, sans bruit, je me retourne et regarde ma vie, passer, sans un mot, derrière la vitre sale. 

Text by Nicolas Prodhom 2009

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